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Dans un texte commun, le Collectif des associations partenaires de l’école publique réaffirme sa vision de l’école, à partir de quelques sujets que le ministre Blanquer a porté ces derniers mois. Cette contribution articule les éléments qui fondent la philosophie de l’action des associations membres du CAPE et la démarche promue par le CAPE.

La philosophie de « l’école de la confiance », le dispositif « devoirs faits » et le lien école-territoire sont trois éléments, de nature différente, souvent convoqués par le ministre dans ses interventions.

Le CAPE a souhaité s’en saisir pour en donner sa propre lecture.

Dans ce document intitulé « Pour une école attentive à chacun.e et à tous.tes, plus juste, plus efficace », la confiance en l’Autre est considérée ici comme le principe sur lequel se fonde toute action éducative, dans et hors l’école. Continuer à revendiquer que toutes les personnes sont éducables c’est, pour le CAPE, continuer de refuser la logique d’une école qui trie et ne se préoccupe que des meilleurs. C’est un des éléments qui cimente ce collectif.

Relever le défi d’une éducation de qualité pour tous suppose sur chaque territoire la mise en œuvre d’une dynamique d’alliance éducative locale seule à même de relever les défis en matière d’éducation.

Enfin, le CAPE, fidèle à ses engagements d’origine, dans une interlocution constructive avec l’institution scolaire, porte aussi un regard critique tout autant qu’il formule des propositions. C’est le cas à propos du dispositif « devoirs faits ».