Le principe de LIBERTE est un concept fragile qui peut être remis en cause rapidement en ces temps de renonciation aux idéaux, avec ou non notre complicité, fusse-t-elle silencieuse.
La FRATERNITE se décline aussi, en HOSPITALITE. Les phénomènes migratoires ne font que commencer et les dérèglements climatiques vont les amplifier. Y répondre en construisant des murs et des barrières, l’histoire a montré que cela ne servait à rien face à la misère, la peur et l’espoir d’une vie meilleure.
Il ne peut y avoir, pour les Républicains que nous sommes, de LIBERTE sans EGALITE et d’EGALITE sans FRATERNITE, Notre mouvement d’éducation populaire est très ancré dans les principes portés par notre devise Républicaine, avec ce liant qu’est la LAICITE. Ce principe, cette philosophie de vie est le socle du vivre ensemble.
En 2018, notre fédération s’attache lors de son l’Assemblée Générale, à penser et agir la question de l’EGALITE. Madame Sophie Bagrin, historienne, nous a rappelé la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 qui précise que la loi « est la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ». Nous, militant.es de l’éducation populaire, sommes conscient.e.s qu’au-delà des textes il reste un combat à mener pour une égalité réelle. La sécurité de chacun .e et sa capacité à s’émanciper s’appuie dans notre société, sur les acquis sociaux tels que des services publics de qualité, seul bien commun de celles et ceux qui n’ont rien, dont un grand service d’éducation Républicain de qualité, qui inclut l’éducation informelle. Force est de constater la relation de plus en plus étroite entre grande pauvreté et échec scolaire. L’Ecole doit redevenir cet ascenseur social pour l’égalité des chances, la réduction des inégalités et de la reproduction sociale.
Plus les inégalités dans une société sont importantes, criantes et visibles, plus le sentiment de ne pas être heureux est important.
La Ligue de l’enseignement - FAL 44, par son réseau, ses militant.e.s, a toujours gardé confiance en l’avenir et porté haut nos valeurs dans nos mobilisations et gestes quotidiens : droit aux vacances, droit à la culture et au sport, droit à l’éducation et appui à la dignité des jeunes exilés.
Nous avons une place plus que jamais nécessaire. Je ne suis rien, vous n’êtes rien, nous ne sommes rien, mais ensemble nous ferons société constituée d’hommes et de femmes libres et égaux dans une société plus juste ou ETRE doit dépasser AVOIR.
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